Vouloir se dépasser, c’est sain et c’est même encouragé! Mais mettre la barre toujours plus haute, se fixer des objectifs impossibles à atteindre et se dévaloriser, ça l’est moins. Comme parent, il faut apprendre à différencier le perfectionnisme dit adapté (qui pousse l’enfant à donner le meilleur de lui-même) de celui qualifié d’inadapté (qui rend anxieux et qui devient une obsession).
Lorsqu’il est question de perfectionnisme adapté, l’enfant :
- désire performer et avoir de bons résultats pour sa propre satisfaction;
- connaît ses limites;
- retire une satisfaction du travail bien fait;
- reconnaît que sa valeur personnelle n'est pas liée à ses performances;
- etc.
En ce qui concerne le perfectionnisme inadapté, il est possible de le reconnaître, car l’enfant :
- vit souvent beaucoup d’anxiété;
- cultive des attentes exagérées envers ses performances scolaires;
- souhaite être bon dans toutes les matières, et ce, avec le même niveau d’excellence;
- refuse d’envisager l’échec (en fait, il en a peur);
- préfère abandonner ou éviter une situation si l’ombre d’une possibilité d’insuccès se manifeste;
- etc.