Pour certains enfants qui n’aiment pas faire leurs devoirs, la promesse d’une récompense ou du retrait d’un privilège suffit à les motiver à se mettre à la tâche. D’autres préfèrent en subir les conséquences. Dans ces cas-là, il y a lieu de se poser la question suivante : pourquoi les conséquences sont plus alléchantes que les devoirs?

Certains enfants font leurs devoirs parce qu’ils aiment apprendre, qu’ils sont intéressés par la matière ou curieux d’en savoir plus. On dit alors qu’ils ont une motivation intrinsèque, c’est-à-dire que cela fait presque partie de leur personnalité.
D'autres enfants font leurs devoirs parce qu'ils veulent obtenir une récompense ou éviter une conséquence. On dira alors qu’ils ont une motivation extrinsèque : ils font leurs devoirs pour des raisons externes. Et c'est là que le parent se retrouve dans une drôle de position, celle de donner des récompenses ou d’imposer des conséquences pour soutirer, par-ci par-là, un devoir ou une leçon de plus.
Les récompenses ne sont pas un problème, mais elles sont rarement efficaces très longtemps, et il faut souvent les renouveler. Celles-ci soutiennent mieux la motivation orientée vers de petits objectifs, limités dans le temps. Par exemple, un enfant qui doit améliorer ses notes dans une matière pourrait être récompensé pour les exercices supplémentaires qu’il fait.
En revanche, conséquences et motivation ne font pas bon ménage. De façon générale, même si l’enfant se met à la tâche pour éviter une conséquence, ce ne sera pas de gaieté de cœur. À long terme, il risque de percevoir les devoirs comme des tâches difficiles et en venir à préférer les conséquences.
Pour briser la perception négative qu'un enfant peut avoir des devoirs, le parent doit s'armer de patience, de persévérance et ne pas hésiter à demander de l'aide!
Voici quelques recommandations :
Ce texte n’aborde que quelques raisons, parmi plusieurs autres, pouvant expliquer qu’un enfant préfère les conséquences aux devoirs. Certains enfants, dont ceux ayant des difficultés d’apprentissage ou de comportement, pourraient choisir les conséquences plutôt que les devoirs notamment afin d’éviter de faire une tâche qu’ils considèrent comme étant trop difficile. Dans leur cas, comme pour d’autres enfants, les processus de motivation sont complexes. Il est donc recommandé de consulter l’enseignant ou les professionnels de l’école afin de discuter de stratégies adaptées aux besoins de l’enfant.