Un élément important à savoir est que ce diagnostic a changé de nom à plusieurs reprises au fil des années. Ces changements de noms fréquents ont rendu sa reconnaissance et sa compréhension plus complexes. Aujourd’hui, grâce aux avancées scientifiques, nous disposons d’une meilleure vision du trouble, ce qui permet d’accompagner plus efficacement les enfants qui en sont atteints.
Bien qu’il y ait 7,5 % de la population (environ 650 000 personnes au Québec) qui soit touchée par le TDL, ce trouble reste peu ou mal connu du grand public[1].
Plusieurs raisons expliquent cela.
- Un manque de sensibilisation : contrairement à d’autres troubles comme le TDAH ou la dyslexie, le TDL est moins médiatisé et abordé dans les formations éducatives.
- Un changement fréquent de terminologie : auparavant appelé dysphasie, puis renommé TDL, ce trouble a subi plusieurs modifications de nom, ce qui a compliqué sa reconnaissance et son identification.
- Une difficulté à poser le diagnostic : les manifestations du TDL sont variées et peuvent être confondues avec d’autres troubles, retardant parfois sa prise en charge.
- Un manque de ressources spécialisées : le nombre de professionnels spécialisés en orthophonie ou en neuropsychologie est limité, ce qui peut rendre l’accès au diagnostic et aux interventions plus difficiles.
Il est essentiel de continuer à informer et à sensibiliser les parents, les enseignants et les intervenants afin d’améliorer la reconnaissance et la compréhension du TDL. Plus nous en parlons, mieux nous pourrons accompagner les enfants comme Anthony vers la réussite.