La fin de son secondaire approche et, pour toutes sortes de raisons, votre jeune n’a pas envie de poursuivre son cheminement vers les études postsecondaires typiques comme le cégep et l’université? Voici un aperçu des possibilités qui s’offrent à votre enfant, que son souhait soit d’explorer le marché du travail, d’étudier dans une autre province que le Québec ou de poursuivre son parcours scolaire différemment.
D’abord, pour les élèves qui n’auraient pas complété et obtenu leur diplôme d’études secondaires (DES) dans le programme régulier, tout n’est pas joué pour autant. La formation générale aux adultes (FGA) peut offrir une solution de rechange pour terminer les études secondaires dans un contexte différent.
Si 6 unités obligatoires ou moins sont manquantes pour obtenir le DES, il est possible de faire une demande d’admission au collégial dans un cheminement Tremplin DEC. Ce programme permet aussi aux étudiants de :
terminer les préalables requis pour accéder à certains programmes d’études, par exemple en mathématiques ou en sciences;
prendre le temps de clarifier leur choix de carrière en explorant différentes options;
faire une entrée en douceur dans les études collégiales.
Consulter un spécialiste de l’orientation est toujours recommandé pour aider l’élève à mieux se connaître et à faire son choix parmi les différentes options possibles.
Votre jeune a l’ambition de poursuivre ses études hors du Québec, dans des universités américaines par exemple? Sachez que quelques écoles au Québec et au Canada offrent l’option de faire une 12e année après la cinquième secondaire. C’est une solution de rechange au diplôme d’études collégiales (DEC).
La réussite de cette douzième année permet aux élèves d’obtenir un diplôme d’études secondaires de l’Ontario (DESO), leur ouvrant la porte à postuler dans des universités au Canada et ailleurs dans le monde.
Au Québec, ce sont cependant treize (13) années de scolarité qui sont exigées dans les universités. Si l’élève souhaite étudier dans la province, il devra faire une année d’études supplémentaire avant d’amorcer un programme universitaire. La plupart des universités offrent cette mise à niveau sous forme d’année préparatoire.
Pour apprendre les rouages d’un métier ou d’une profession en particulier, il faut parfois sortir des sentiers battus. Par exemple, si votre jeune est intéressé par une expérience militaire, rejoindre les Forces armées canadiennes peut être une option.
Inspiré par la vocation religieuse? Quelques institutions au Québec offrent un programme de formation affilié à l’université.
Il y a aussi quelques formations professionnelles, souvent privées et plus dispendieuses, qui ne mènent pas à l’obtention d’un diplôme décerné par le ministère de l’Éducation du Québec, mais plutôt à un diplôme alternatif. Il s’agit plus particulièrement de formations dans des domaines spécifiques (médias, danse, coiffure, effets spéciaux, etc.).
Que ce soit de façon temporaire ou permanente, à temps partiel ou à temps plein, votre jeune pourrait désirer explorer le marché du travail en terminant ses études secondaires. Si tel est son choix, nous conseillons aux parents d’aider l’enfant à choisir un emploi qui correspond à ses envies et besoins. Plusieurs métiers sont accessibles avec un DES ou même avec seulement quelques années d’études secondaires. Par exemple, préposé aux sports et aux loisirs, cordonnière, manutentionnaire, bouchère industrielle et préposé à l’entretien ménager.
Plusieurs programmes d’études peuvent être offerts selon la formule de l’alternance travail-études (ATE) permettant à l’élève inscrit dans un programme technique ou professionnel d’apprendre le métier ou la profession qu’il étudie à l’aide de stages en milieu de travail.
Prendre une année sabbatique pour voyager, travailler ou mener à bien un autre projet est un rêve que caressent plusieurs jeunes. Inversement, cela peut faire peur à de nombreux parents puisque ça sort du chemin traditionnel. Nous vous encourageons à vous asseoir avec votre enfant pour éclaircir ses motivations à l’égard de cette année de recul.
Est-ce pour…
Clarifier son choix de carrière?
Acquérir de nouvelles compétences personnelles ou professionnelles?
Prendre du temps pour soi?
Découvrir le monde?
Après une telle discussion, vous serez davantage en mesure de soutenir son choix et de l’orienter vers des ressources pertinentes. Vivre des expériences à l’étranger peut être très formateur, qu’il s’agisse de solidarité internationale, d’implication communautaire, de séjour linguistique ou de voyage d’exploration. Au Québec, ce pourrait être l’occasion de chercher des occasions de stages professionnels, de faire du bénévolat au sein d’un organisme, de suivre des cours ou de créer un projet artistique ou entrepreneurial.