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FraiseAdorable6692

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Voici mon plan détaillé, je voudrais bien vos rétroactions

Laura A

Bonjour !

Comme tu le sais sans doute, la dissertation explicative est un mécanisme à démontrer, expliquer et illustrer sans donner sa propre opinion. Il faut donc faire preuve d'analyse et de compréhension, que je vois bien dans ton plan. Le Horal est un conte fantastique et le surnaturel se fait sentir dans celui-ci. Dans le monde "raisonnable" du narrateur, des faits inexplicables (« […] et elle resta suspendue dans l'air transparent, toute seule, immobile ») font irruption. L'aspect surnaturel est renforcé par l'abondance de détails réalistes, le souci de décrire précisément. Soit le narrateur est fou (« Décidément, je suis fou ! »), soit le surnaturel existe (« Cette fois, je ne suis pas fou. J'ai vu… »).

Dans ta première idée principale, tes idées présentées sont justes. Pour ta première idée, celle avec les cauchemars, l'auteur fait d'affreux cauchemars et rêve qu'on l'étouffe dans son sommeil, en pesant sur sa poitrine. La phrase dont tu as cité, je la traduirais plutôt comme une personnification, insinuant que le surnaturel ou le fictif est réel, autant qu'un être. Si tu le juges valide, tu pourrais développer plus, exposer plus de détails. Par exemple, le narrateur assiste à des manifestations surnaturelles : l'usage « je vis, je vis, distinctement, tout près de moi ». En outre, une bonne idée que je propose aussi est que le narrateur se sent "en double" : un second « moi » devenu un autre. Que ce double, le Horla, prend possession de lui, le narrateur.

Dans ta deuxième idée principale, la première idée est bonne et elle est là, mais je l'aurais formulé autrement : il y a des preuves que réunit le narrateur de l'existence d'un « être invisible », le Horla, symbole du surnaturel. En effet, le surnaturel est donc essentiellement marqué par l'invisible, une remarque que tu pourrais rajouter pour conclure le tout. Ce qui m'amène au point mentionné ci-haut, tu pourrais ajouté de la précision, notamment, quand tu mentionnes l'anaphore, tu peux rajouter qu'une reprise des mêmes mots sert à mettre de l'emphase sur le fait que le narrateur n'est pas seul, dont pourquoi l'emploie du "on". Dans ta deuxième idée, le tout est bon ! L'être invisible fait en effet sentir sa présence. Donc, il "affirme" sa présence. Un autre bon exemple qui peut t'être utile: "Il boit de l'eau et du lait sans paraître toucher à aucun autre aliment." Ou, en aout, dans le jardin, une rose, cueillie par une main invisible, est restée suspendue en l'air devant le narrateur. Il est à cet instant persuadé de la présence d'un être invisible.

Ceci met fin à mes commentaires, dont j'espère te seront d'utilité. En gros, tu as fait du bon travail. Il ne t'en reste pas beaucoup. 😆 N'hésite pas à nous contacter de nouveau en cas de besoin.

LA