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Zone d’entraide

Question de l’élève

Secondaire 4 • 2a

Bonsoir,

je suis entrain d’écrire une lettre sur la première guerre mondiale. Si cela ne vous dérange pas, est-ce que vous pouvez m’aider à vérifier un peu les fautes grammaticales, SVP?

Ps: j’ai déjà fait une auto-correction, mais il y a quand même quelques choses que j’en suis pas sûre

:(.

Merci en avance et bonne soirée,

Diledora

Jeudi, le 12 avril 1917

                           

                                                Vimy, France


Marie!


Ma femme chère!


Est-ce que tout va bien? Est-ce que les enfants sont sages? J’espère que notre petit diable Peter ne t’a pas fait souffrir. 


Dans ce petit bon matin, en respirant l’air frais dans les tranchées secondaires après 4 jours de combat, j’ai soudainement envie de te confesser tout ce que j’ai traversé au lieu de bon côté. Dès que je suis devenu un simple soldat dans le Régiment royal Montréal, un régiment d'infanterie de la Première réserve de l'Armée canadienne des Forces canadiennes, comme un volontaire le 2 novembre 1914, vous m’avez manqué. 


Chaque jour, à l’aurore, j'étais réveillé en sursaut par le cri de « branle-bas de combat ». Si les ennemis ne prenaient pas l’assaut, nous nous réjouissions d’un déjeuner avec une luxueuse ration quotidienne de rhum. Après, je contribuais au remplissage des sacs de sable ou à la réparation des caillebotis sous terre, à l’abri des tirs allemands. Dans le temps libre entre les corvées, je m’étais souvent abrité dans un coins moins fréquentés par les rats gigantesques pour de vous diriger des lettres. D’ailleurs, le jeu de cartes y était populaire entre les soldats. Quand je serais de retour, mon jeu habile écraserait sûrement le tien! Quant à la nuit, c’était le moment où ma vie risquait le plus. En tant qu' éclaireur, je patrouillais dans le no man’s land(la zone neutre qui était remplie des charges explosives) rasé par les bombardements des artilleries et effectué des raids pour capturer les ennemis allemands. Quand j’étais à cheval pour la première fois sur un jeune allemand en vareuse modèle 07/10 boueux en confisquant son fusil Mauser, ses os de papillon saillants piquaient mon moral. La pitié envers ce pauvre cassait ma rage envers les farouches opposants. Au fond de mon cœur, ce corps chaud sous moi n’était plus une machine à tuer dans la propagande des gouvernements alliés, mais plutôt une personne ordinaire, utilisée comme une fantoche par les politiciens. 


Mais, en tant que britannique, l’enthousiasme et la passion de protéger la mère patrie, le Royaume-Uni, m’aveuglaient et  me réconfortaient. J’étais quand même excité pour la première bataille à laquelle j’ai participé, la bataille d’Ypres. Le 22 avril 1951, équipé de fusil Ross Mark III et de grenade, en portant une veste réglementaire à la canadienne, j’ai tiré mon fusil avec les mains tremblantes vers les allemands. La maudite boue a obstrué mon fusil. Pas de choix, j’ai lancé avec toute ma force des grenades et utilisé mon couteau pour envoyer les ennemis allemands à l’enfer. Franchement ma chérie, à ce moment, il y avait seulement une idée qui restait dans ma tête chaotique: tuer les allemands à tout prix! En écrivant cela, mon état mental sombre de ce moment-là me terrifiait en glacer le sang. Dans l'odeur puante du sang, avec les tirs des mitrailles, j’ai massacré atrocement des Allemands sans l’humanité. Ma raison était à peine de retourner quand j’étais face au nuage vert-jaune formé par le gaz (chlore)mortel des Allemands. Mon corps était littéralement paralysé et mon courage s’enfuyait. C’était mon camarade Joseph qui m’a entraîné à m’échapper de la mort. En courant avec mes bottes remplies de boue, en apercevant les cadavres incomplets exposés sur la terre, pour la première fois, j’ai découvert la cruauté de la vraie guerre dissimulée par les livres hypocrites. 


Dès maintenant, ma chère, je souffrais, psychologiquement et physiquement. Si devenir un bon soldat c’était d’écraser son humanité, je ne vous porterais sûrement pas de gloire.


Dans les tranchées boueuses et pleines de déchets, j’ai plein de rats et poux à mon côté. Parfois, je les ai imaginé en vous, même si ces petites créatures étaient les responsables des maux de tête, de la fièvre et des douleurs musculaires des soldats. Dans la nuit, les bombardements allemands m’ont privé radicalement de sommeil. La peur d’être éliminé par un tir des mitrailleurs en embuscade me torturait. Au coin, je me suis blotti dans une couverture humide avec mes camarades. Au fond de mon cœur, j’ai sincèrement prié pour que je puisse retourner à la maison, avec toutes les parties de mon corps. Dans cet espace humide dégageant la pestilence du sang, le désespoir m'envahissait sans pitié.  


Mais, quand j’ai reçu le colis qui était rempli d'aliments, vêtements, photos et cigarettes d’ Imperial Tobacco, la lumière m’a finalement sauvé. Avant la bataille de Vimy, dans le tunnel des ténèbres et de silence absolue, en portant le pendentif contenant votre photo,  j’étais très rassuré et motivé. Je ne me battais pas pour les intérêts louches des politiciens, mais pour que mes enfants ne seraient pas humiliés ou maltraités par d' autres à cause de leur père poltron. 


À 5 h 30, le 9 avril 1917, le lundi de Pâques, sous la commande du général Julian Byng, les divisions canadiennes qui avaient minutieusement pratiquées des assauts sur la crête tout le long du mars 1917  faisaient leur mission bien précise. En portant la carte et mon casque d’acier, en mémorisant ma tâche précise, j’ai avancé dans la neige, vers la direction des mitrailleurs allemands avec mes camarades.  Lourdement chargé de 32 kg de matériel, j’ai péniblement marché après des barrages d’artillerie en tapant sur les cadavres de différents champs. Le bruit excessif et le brouillard causés par des artilleries ralentissait mes pas. Ma veste réglementaire kaki couverte d'un lourd pardessus de serge laineuse était presque congelée de sang mixte de boue omniprésente. Des gens qui se connaissaient guère se tuer, pour un petit point sur la carte. Chérie, je remerciais mille fois le dieu pour que tu n’étais pas la témoin de cette scène d’enfer. 


Le 12 avril 1917, dans cette journée gravé sur mon cœur, nous avons finalement remporté la victoire. Marie, à ce moment-là, dans cette crête vaste accumulée de cadavres, mon cerveau était vide. Quand mes camarades survivants hurlaient de béatitude, les larmes d’amertume ont débordé mes yeux. Soudain, la fierté d’appartenir à la nation canadienne règne dans mon cœur. Dans cette bataille, bien que mon casque était transpercé par un éclat d’obus, je m’en suis sorti seulement avec une blessure minime. Dieu merci! J'étais seulement bandé sur la tête dans les postes de secours (dans les tranchées) par un médecin. Mais les blessés seront transférés dans les hôpitaux de campagne par les chariots poussés par leurs camarades, des civières ou des ambulances de croix rouge conduites par des femmes braves. Ils recevraient une chirurgie de base, avant d’être emmenés à l’arrière, dans les hôpitaux militaires. Les soldats grièvement blessés seraient renvoyés chez eux, dans des centres de convalescence. Malheureusement, beaucoup d’entre eux seraient de retour sur le front d'Ouest. 


Maintenant, en écrivant tout cela, je me sens un peu irréel. Quelques jours avant, je baignais dans la rivière du sang. Mais aujourd’hui, je vous écris une lettre en paix et en santé. Ne m’inquiète pas, Marry. Prends soin de toi-même. Je souffrais de ne pas partager la corvée de nourrir la famille avec toi. Après avoir tout vécu sur le front d’Ouest, mon cœur désire seulement la paix, la paix que toute notre famille puisse vivre ensemble.        

                                                                                                                                      Peter, ton mari épuisé 

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Explications (2)

  • Explication d'Alloprof

    Explication d'Alloprof

    Cette explication a été donnée par un membre de l'équipe d'Alloprof.

    Options
    Équipe Alloprof • 2a

    Bonjour !

    Avant toute chose, je tiens à te féliciter pour cette impressionnante lettre concoctée.

    En ce qui concerne les erreurs grammaticales dans le texte entier : "je m’étais souvent abrité dans un coin moins fréquenté par les rats" , "dans le "no man’s land" " , un fantoche , " en tant que Britannique " (idem pour les Allemands), " je les ai imaginés en vous ", " de silence absolu ", " les divisions canadiennes qui avaient minutieusement pratiqué ",

    En ce qui concerne les erreurs de syntaxe dans la première moitié du texte : prendre d'assaut (un lieu) , " des gens qui ne se connaissaient guère ".

    Tu peux laisser le nom original du régiment d'infanterie en anglais The Royal Montreal Regiment . Tu peux aussi dire " Forces armées canadiennes " . On utilise aussi plus la formulation "ration plus que généreuse", "riche" ou "copieuse" que "luxueuse". On dit plutôt " gravée dans mon coeur " ou " gravée en mon cur ".

    Pour le texte entier, certaines phrases devront être retravaillées (pour la syntaxe, l'emploi du temps de verbe approprié, les signes de ponctuation manquants). Relis attentivement.

    Ceci met fin à ce message. Continue sur la bonne voie ! Beau travail !

  • Options
    Postsecondaire • 2a

    Coucou!

    J'ai relu ton texte rapidement et j'ai trouvé quelques petites erreurs minimes!

    Mon truc c'est de relire mon texte le lendemain afin d'être plus concentré. Aussi, le relire en entier en débutant par la fin peut aider à ne pas se perdre dans le fil de l'histoire et donc rester concentré sur ses fautes!

    Juju :D


    Vimy, France


    Marie!


    Ma femme chère,


    Est-ce que tout va bien? Est-ce que les enfants sont sages? J’espère que notre petit diable Peter ne t’a pas fait souffrir. 


    Dans ce petit bon matin, en respirant l’air frais dans les tranchées secondaires après 4 jours de combat, j’ai soudainement envie de te confesser tout ce que j’ai traversé au lieu de bon côté. Dès que je suis devenu un simple soldat dans le Régiment royal Montréal, un régiment d'infanterie de la Première réserve de l'Armée canadienne des Forces canadiennes, comme un volontaire le 2 novembre 1914, vous m’avez manqué. 


    Chaque jour, à l’aurore, j'étais réveillé en sursaut par le cri de « branle-bas de combat ». Si les ennemis ne prenaient pas l’assaut, nous nous réjouissions d’un déjeuner avec une luxueuse ration quotidienne de rhum. Après, je contribuais au remplissage des sacs de sable ou à la réparation des caillebotis sous terre, à l’abri des tirs allemands. Dans le temps libre entre les corvées, je m’étais souvent abrité dans un coin moins fréquenté par les rats gigantesques pour de vous diriger des lettres. D’ailleurs, le jeu de cartes y était populaire entre les soldats. Quand je serais de retour, mon jeu habile écraserait sûrement le tien! Quant à la nuit, c’était le moment où ma vie risquait le plus. En tant qu' éclaireur, je patrouillais dans le no man’s land(la zone neutre qui était remplie des charges explosives) rasé par les bombardements des artilleries et effectué des raids pour capturer les ennemis allemands. Quand j’étais à cheval pour la première fois sur un jeune allemand en vareuse modèle 07/10 boueux en confisquant son fusil Mauser, ses os de papillon saillants piquaient mon moral. La pitié envers ce pauvre cassait ma rage envers les farouches opposants. Au fond de mon cœur, ce corps chaud sous moi n’était plus une machine à tuer dans la propagande des gouvernements alliés, mais plutôt une personne ordinaire, utilisée comme un fantoche par les politiciens. 


    Mais, en tant que Britannique, l’enthousiasme et la passion de protéger la mère patrie, le Royaume-Uni, m’aveuglaient et me réconfortaient. J’étais quand même excité pour la première bataille à laquelle j’ai participé, la bataille d’Ypres. Le 22 avril 1951, équipé de fusil Ross Mark III et de grenade, en portant une veste réglementaire à la canadienne, j’ai tiré mon fusil avec les mains tremblantes vers les Allemands. La maudite boue a obstrué mon fusil. Pas de choix, j’ai lancé avec toute ma force des grenades et utilisé mon couteau pour envoyer les ennemis allemands à l’enfer. Franchement ma chérie, à ce moment, il y avait seulement une idée qui restait dans ma tête chaotique: tuer les Allemands à tout prix! En écrivant cela, mon état mental sombre de ce moment-là me terrifiait en glacer le sang. Dans l'odeur puante du sang, avec les tirs des mitrailles, j’ai massacré atrocement des Allemands sans l’humanité. Ma raison était à peine de retourner quand j’étais face au nuage vert-jaune formé par le gaz (chlore)mortel des Allemands. Mon corps était littéralement paralysé et mon courage s’enfuyait. C’était mon camarade Joseph qui m’a entraîné à m’échapper de la mort. En courant avec mes bottes remplies de boue, en apercevant les cadavres incomplets exposés sur la terre, pour la première fois, j’ai découvert la cruauté de la vraie guerre dissimulée par les livres hypocrites. 


    Dès maintenant, ma chère, je souffrais, psychologiquement et physiquement. Si devenir un bon soldat c’était d’écraser son humanité, je ne vous porterais sûrement pas de gloire.


    Dans les tranchées boueuses et pleines de déchets, j’ai plein de rats et poux à mon côté. Parfois, je les ai imaginés en vous, même si ces petites créatures étaient les responsables des maux de tête, de la fièvre et des douleurs musculaires des soldats. Dans la nuit, les bombardements allemands m’ont privé radicalement de sommeil. La peur d’être éliminé par un tir des mitrailleurs en embuscade me torturait. Au coin, je me suis blotti dans une couverture humide avec mes camarades. Au fond de mon cœur, j’ai sincèrement prié pour que je puisse retourner à la maison, avec toutes les parties de mon corps. Dans cet espace humide dégageant la pestilence du sang, le désespoir m'envahissait sans pitié.  


    Mais, quand j’ai reçu le colis qui était rempli d'aliments, vêtements, photos et cigarettes d’ Imperial Tobacco, la lumière m’a finalement sauvé. Avant la bataille de Vimy, dans le tunnel des ténèbres et de silence absolu, en portant le pendentif contenant votre photo, j’étais très rassuré et motivé. Je ne me battais pas pour les intérêts louches des politiciens, mais pour que mes enfants ne soient pas humiliés ou maltraités par d' autres à cause de leur père poltron. 


    À 5 h 30, le 9 avril 1917, le lundi de Pâques, sous la commande du général Julian Byng, les divisions canadiennes qui avaient minutieusement pratiqué des assauts sur la crête tout le long du mars 1917 faisaient leur mission bien précise. En portant la carte et mon casque d’acier, en mémorisant ma tâche précise, j’ai avancé dans la neige, vers la direction des mitrailleurs allemands avec mes camarades. Lourdement chargé de 32 kg de matériel, j’ai péniblement marché après des barrages d’artillerie en tapant sur les cadavres de différents champs. Le bruit excessif et le brouillard causés par des artilleries ralentissaient mes pas. Ma veste réglementaire kaki couverte d'un lourd pardessus de serge laineuse était presque congelée de sang mixte de boue omniprésente. Des gens qui se connaissaient ne guère se tuer, pour un petit point sur la carte. Chérie, je remerciais mille fois le dieu pour que tu ne fusses pas la témoin de cette scène d’enfer. 


    Le 12 avril 1917, dans cette journée gravée sur mon cœur, nous avons finalement remporté la victoire. Marie, à ce moment-là, dans cette crête, vaste accumulée de cadavres, mon cerveau était vide. Quand mes camarades survivants hurlaient de béatitude, les larmes d’amertume ont débordé mes yeux. Soudain, la fierté d’appartenir à la nation canadienne règne dans mon cœur. Dans cette bataille, bien que mon casque était transpercé par un éclat d’obus, je m’en suis sorti seulement avec une blessure minime. Dieu merci! J'étais seulement bandé sur la tête dans les postes de secours (dans les tranchées) par un médecin. Mais les blessés seront transférés dans les hôpitaux de campagne par les chariots poussés par leurs camarades, des civières ou des ambulances de croix rouge conduites par des femmes braves. Ils recevraient une chirurgie de base, avant d’être emmenés à l’arrière, dans les hôpitaux militaires. Les soldats grièvement blessés seraient renvoyés chez eux, dans des centres de convalescence. Malheureusement, beaucoup d’entre eux seraient de retour sur le front d'Ouest. 


    Maintenant, en écrivant tout cela, je me sens un peu irréel. Quelques jours avant, je baignais dans la rivière du sang. Mais aujourd’hui, je vous écris une lettre en paix et en santé. Ne m’inquiète pas, Marry. Prends soin de toi-même. Je souffrais de ne pas partager la corvée de nourrir la famille avec toi. Après avoir tout vécu sur le front d’Ouest, mon cœur désire seulement la paix, la paix que toute notre famille puisse vivre ensemble.       

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