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L’origine des tensions et conflits entre des États ou à l'intérieur d’un État, c’est complexe. Il faut toujours garder en tête qu’il y a rarement une seule cause. Le plus souvent, il y a plusieurs causes en jeu.
Une de ces causes est le contrôle des ressources naturelles. Mettre la main sur des ressources naturelles et les contrôler peut avoir plusieurs avantages. En effet, certaines ressources naturelles peuvent permettre de faire de l’argent, de développer des technologies et des armes, etc. Les États, les groupes armés, les compagnies et d’autres acteurs cherchent donc à prendre possession de ces ressources naturelles.
Voici différentes ressources qui peuvent être source de tensions et de conflits et ce, pour différentes raisons.
| Ressource | Pourquoi est-ce si précieux et convoité? |
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Eau (surtout l’eau potable) ![]() |
L’eau est une ressource essentielle pour :
Une pénurie d’eau se manifeste souvent par une pénurie alimentaire, puisque l’eau sert à :
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Précisions :
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Fait intéressant |
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| Ressource | Pourquoi est-ce si précieux et convoité? |
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Énergies fossiles (hydrocarbures) telles que le pétrole, le charbon et le gaz naturel ![]() |
Il s’agit de sources d'énergie nécessaires pour développer et faire rouler l’économie d’un pays (transports, industries, etc.). Les pays qui basent leur développement économique sur des énergies renouvelables sont rares. |
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Précisions :
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Fait intéressant #1 |
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Fait intéressant #2 |
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Fait intéressant #3 |
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Pour en savoir plus sur l’EI, consulte le dossier suivant, sur le site de Radio-Canada.
Un groupe armé, ou groupe armé non étatique, est un acteur indépendant d’un État. Il prend donc ses propres décisions. Ses membres sont recrutés parmi la population et comptent parfois des enfants soldats.
La contrebande est l’action de transporter illégalement de la marchandise ou des personnes d’un pays à un autre.
| Ressource | Pourquoi est-ce si précieux et convoité? |
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![]() Minéraux (or, coltan, cobalt, étain, tungstène, tantale, etc.) |
Les différents minéraux sont importants dans la fabrication de plusieurs objets, comme les appareils électroniques tels que les téléphones intelligents, les voitures électriques, les bijoux, etc. La vente de ces objets apporte de gros revenus. |
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Précisions : |
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Fait intéressant |
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Quelle est la différence entre Congo et République démocratique du Congo (RDC)? Ce ne sont pas des synonymes. Il existe bel et bien deux pays distincts : le Congo et la RDC, le Congo étant plus à l’ouest et la RDC, plus à l’est. La RDC correspond à l’ancien Congo, dont les Belges avaient pris possession (Congo Belge). Le Congo est aussi nommé République du Congo. Ce pays, quant à lui, correspond à l’ancien Congo, dont les Français avaient pris possession (Congo français). La création du Congo Belge date de 1908 et celle du Congo français, de 1882. Pour être encore plus mêlant, la RDC peut avoir comme nom Congo-Kinshasa, et le Congo, celui de Congo-Brazzaville. Ce sont les noms de leurs capitales que l’on ajoute après Congo. Cela permet de les différencier par leurs capitales.

Le Sahel est une région de l’Afrique qui s’étend de l’océan Atlantique (à l’ouest) à la mer Rouge (à l’est). Elle touche plusieurs pays. Il s’agit d’une zone semi-désertique qui a le climat du désert saharien au nord et un climat tropical humide au sud.
Le Moyen-Orient est la première région productrice de pétrole au monde et une des régions avec le plus de conflits.
L’Afrique détient beaucoup de ressources naturelles comme du pétrole et des mines de minéraux précieux. Il s’agit d’un continent sur lequel il y a également beaucoup de conflits.
Les ressources pétrolières en mer sont également convoitées, ce qui cause parfois des tensions entre plusieurs pays.
Les iles Spratly (un ensemble - nommé archipel - de plus de 700 iles) qui se trouvent dans la mer de Chine méridionale (mer de Chine du sud), sont riches en gaz et en pétrole. Les pays ayant une frontière touchant la mer de Chine (Chine, Vietnam, Philippines, Malaisie) se disputent la possession de ces iles. En mai 2014, un navire chinois a percuté un bateau vietnamien alors que le Vietnam était accusé de faire du forage de pétrole dans les eaux de cette région. La Chine étant une puissance importante, les États-Unis ont décidé, en 2015, de mettre leur nez dans le problème pour nuire aux ambitions de la Chine. Certains navires militaires américains se promènent dans cette zone.
En 2018, la Chine fait installer des missiles sur trois de ces iles, signe à tous que ces iles lui appartiennent. Elle fait également construire des dispositifs qui pourraient être militaires sur plusieurs autres iles : ports, pistes d'atterrissage, etc. Cela fait monter la tension avec les autres pays concurrents et, surtout, avec les États-Unis. En 2019, les tensions sont grandes entre la Chine et les États-Unis. Les États-Unis veulent maintenir leur influence sur la région et il n’est pas rare qu’ils fassent des missions de reconnaissance autour de celle-ci, malgré l’interdiction de la Chine, ce qui détériore le climat entre les deux puissances.
L'enjeu principal reste donc les gisements de gaz et de pétrole, mais un nouvel acteur s’est ajouté et une dimension nouvelle a pris naissance dans le conflit : une guerre de pouvoir et d’influence.
En général, les États veulent contrôler les ressources naturelles qui sont sur leur territoire. Cela semble logique s’ils veulent pouvoir tirer profit de ces ressources. Cela se fait, entre autres, de deux manières : en nationalisant ces ressources ou en octroyant des concessions à des entreprises privées.
Procéder à la nationalisation d’une ressource est une des manières pour un État de s’assurer qu’elle possède totalement le contrôle sur celle-ci. Comment faire pour nationaliser une ressource et faire en sorte que ce soit l’État qui la détienne? En créant une entreprise d’État qui s’assure que l’exploitation de cette ressource se fait dans l’intérêt du pays.
Une nationalisation survient lorsqu’un État se transfère la propriété ou le contrôle de certains biens, ressources ou entreprises privées. Par exemple, au Québec, Hydro-Québec est une compagnie qui a été créée à la suite de la nationalisation de l’électricité. Elle est donc devenue une compagnie publique et est sous le contrôle du gouvernement du Québec.
Au Québec, Hydro-Québec est une compagnie qui a été nationalisée. Ainsi, elle appartient au gouvernement du Québec. On nomme société d’État ou entreprise d’État une entreprise qui a été nationalisée et qui appartient au gouvernement. Les revenus d’une société d’État vont, de ce fait, à l’État.
Il arrive que certaines nationalisations soient des sources de tensions et de conflits. Pourquoi? Parce qu’il peut arriver que certaines nationalisations se fassent par la force. Les entreprises (locales ou étrangères) ou encore les États étrangers qui exploitent ces ressources s’en font retirer le contrôle par le gouvernement local. Ils se font donc enlever, parfois brusquement, une source de profits assez abondante.
Le Venezuela dispose d’environ 18 % des réserves pétrolières importantes. Sous le président Chávez, le pétrole a été nationalisé. Depuis cette nationalisation, l’économie du Venezuela et la plupart de ses programmes sociaux reposent sur l’argent du pétrole (96 % des revenus de l’État proviennent de ce pétrole). La compagnie pétrolière nationale PDVSA possède de nombreux points de service et de nombreuses raffineries aux États-Unis et au Venezuela.
En 2014, le prix du baril de pétrole est divisé par deux. Les revenus du pays sont donc très affaiblis. La majorité des biens de consommation de la vie de tous les jours étaient importés de l’extérieur, mais maintenant, ils n’ont plus d’argent pour acheter et faire venir ces biens. Les tablettes des magasins sont souvent vides. Le pays traverse, depuis, une énorme crise économique. On y voit de graves pénuries de médicaments et de nourriture.
En 2017, le pays a des dettes énormes et doit couper dans plusieurs programmes sociaux, faute d’argent (ou de la mauvaise gestion de celle-ci, puisque le prix du baril de pétrole remonte depuis 2016). Plus de trois vénézuéliens sur quatre vivent sous le seuil de pauvreté.
Un aspect politique doit être également pris en compte : le nouveau président, Maduro, qui a succédé à Chávez, est de moins en moins apprécié et les Vénézuéliens l’accusent, entre autres, d’être le responsable des conditions de vie misérables. Le pouvoir politique en place semble impliqué dans de la corruption et dans la violation des droits humains. De nombreuses manifestations ont eu lieu et la population réclame la démission de Maduro. En 2017, cette crise sociale et politique est responsable de 120 morts et de l’exode de 600 000 Vénézuéliens. En 2018, 80 % des familles vénézuéliennes souffrent d’insécurité alimentaire. Depuis 2019, une crise politique autour du président, qui fait toujours rage en 2020, cause encore de multiples manifestations.
On voit donc ici qu’en ayant nationalisé le pétrole, le Venezuela a fait reposer la majorité de ses revenus sur la même source. Ainsi, lors de la chute du prix du baril de pétrole, le pays n'avait pas d'autres sources de revenus pour pallier les pertes liées au pétrole.
En 2006, le président bolivien, Evo Morales, annonce que l’État prend le contrôle de tous les hydrocarbures. Il donne aux 26 entreprises étrangères exploitant les hydrocarbures sur son territoire un délai de 180 jours pour quitter le pays. C’est une nationalisation de masse. Pour s’assurer que les entreprises respectent ces directives, l’État leur envoie l’armée. La nationalisation des hydrocarbures est la première d’une série d’autres nationalisations qui aura lieu dans les années ultérieures. En effet, dans les années suivantes, c’est au tour des télécommunications, de la métallurgie, de l’eau et de l’électricité. D’ailleurs, en 2012, les forces armées boliviennes sont envoyées dans les bureaux de la compagnie espagnole qui gère le trois quart de l’électricité de la Bolivie dans le but d’en prendre le contrôle. Même processus pour plusieurs mines (fer, étain, indium) possédées par des compagnies étrangères. Tout cela a donné plus de revenus à l’État et entre 2005 et 2017, le taux d’extrême pauvreté des Boliviens est passé de 38 % à 17 %. Mais depuis, le taux reste à ce niveau et est l’un des plus élevés en Amérique latine.
Il existe une autre manière d’avoir le contrôle sur les ressources naturelles qui sont sur son territoire : accorder des concessions à des entreprises privées.
L’octroi de concessions est lorsqu’un État transfère l’exploitation d’une ressource à une entreprise privée. En échange d’une concession, les entreprises peuvent parfois se faire imposer certaines conditions par l’État.
L’octroi de concessions est souvent une bonne option lorsque la ressource naturelle qui est en jeu demande un savoir-faire et une technologie avancée et que l’État n’a pas les ressources nécessaires à sa disposition pour l’exploiter. Le pétrole et les minéraux, par exemple, sont les domaines dans lesquels on voit ce phénomène d'octroi de concession. En effet, ce sont des ressources naturelles qui impliquent un processus d’extraction (extraire et retirer du sol) qui demande de gros équipements, une technologie et un savoir-faire. Ce sont tous des éléments qui demandent beaucoup d’argent. Lorsqu’un État n’en a pas les moyens, il octroi des concessions à des entreprises privées qui, elles, en ont les moyens.
En échange de ces concessions, l’État peut demander à l’entreprise :
Pourquoi un État procède-t-il à la nationalisation d’une ressource ou encore octroie-t-il des concessions? Pour tenter de contrôler les ressources qui se trouvent sur son territoire. Le but ultime serait que les revenus provenant de l’exploitation des ressources naturelles d’un territoire profite au pays où elles se trouvent et aux gens qui y vivent. L’exploitation d’une mine, par exemple, peut faire rouler l’économie d’un village entier si les employés et employées sont bien payé(e)s, que l’entreprise réinvestit l’argent qu’elle fait dans ce village en y achetant des produits, etc. Mais ce n’est pas toujours le cas, surtout dans une grande partie des pays d’Afrique. Au contraire, les entreprises y exploitent les ressources sans payer de manière convenable les employé(e)s et ne réinvestissent pas l’argent dans le pays.
Ces techniques de contrôle des ressources par les États ne sont donc pas sans faille. Plus encore, certains États ont des gouvernements corrompus. Ces gouvernements octroient parfois des concessions à des entreprises privées en échange de pots-de-vin, des montants d’argent qui lui reviennent à lui et uniquement à lui.
Il arrive également qu’une entreprise étrangère paie illégalement le dirigeant ou la dirigeante d’un pays et qu’en retour, ce(-tte) dirigeant(e) permette à l’entreprise étrangère d’exploiter une ressource et ce, sans qu’elle n’ait besoin de lui redonner un gros pourcentage de ses profits. Dans ce cas, les citoyens et les citoyennes d’un État verront quelques retombées économiques positives de l’exploitation de cette ressource, mais ces retombées ne sont rien comparativement à ce qu’elles auraient pu être s’il n’y avait pas eu de corruption.
Donc, même si un État laisse une entreprise étrangère exploiter ses ressources, il se peut que ce ne soit pas vraiment profitable pour le pays. Les tensions et conflits qui en résultent sont souvent beaucoup plus complexes qu’il n’y parait.
Ces failles rendent possible la situation de la République démocratique du Congo (RDC) démontrée plus haut. Un pays qui possède beaucoup de ressources naturelles, mais desquelles l’État ne s’occupe pas. Résultat : en 2019, les habitants de la RDC sont les 8ème plus pauvres du monde. La corruption en lien avec l’exploitation des ressources naturelles fait des ravages dans ce pays. Entre 2013 et 2015, un rapport de Global Witness affirme qu’un peu plus d’un milliard de dollars des revenus des mines auraient été détournés par le gouvernement de la RDC.
Le Niger possède de grandes réserves d’uranium, une ressource utilisée surtout dans les réacteurs nucléaires. L’État du Niger a fait un partenariat avec la compagnie française AREVA (nommée ORANO depuis janvier 2008) pour l’exploitation de cette ressource. Ce partenariat, en d’autres mots, c’est un octroi de concessions minières (d’uranium) à AREVA. Cette société a donc développé et exploité des mines d’uranium et ce, surtout dans le Nord-Est du Niger, une zone qui était habitée par des nomades Touaregs.
Des Touaregs du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) ont commencé une rébellion dans le nord du Niger en 2007, nommée rébellion touarègue. Une des causes de cette révolte est cet énorme projet minier octroyé à AREVA. Ce groupe prenait les armes pour revendiquer un meilleur bénéfice de l’exploitation des richesses locales pour la population locale. La situation a par la suite évolué, les enjeux prennent de l’ampleur et de nouveaux acteurs s’ajoutent. Le conflit, qui oppose alors le Niger (appuyé par le Mali) au MNJ et à deux autres groupes armés, a duré jusqu’en 2009. Bilan : 420 morts et victoire du Niger et du Mali.
La relation entre AREVA et le Niger est plus complexe qu’il n’y parait. Le gouvernement nigérien a octroyé des concessions minières à AREVA en 2007, mais les retombées économiques, cette année-là, étaient faibles. Cela a donc provoqué un conflit entre les deux acteurs. Depuis 2009, les deux parties ont signé un nouveau contrat et AREVA semble rapporter plus d’argent au gouvernement nigérien. Toutefois, quel est le réel pouvoir de ce gouvernement lorsque vient le temps de négocier un contrat? Le groupe AREVA est devenu, au fil du temps, un des plus grands employeurs du Niger. C’est maintenant un groupe quasiment irremplaçable qui paie des employé(e)s, malgré le fait que la majorité de l’argent produit sorte du pays. Cette entreprise pourrait décider de partir si les demandes du Niger deviennent trop élevées en échange d’un octroie de concessions.
Cela aurait un impact dévastateur sur l’économie du pays. Cependant, l’exploitation minière faite par AREVA a également des retombées négatives sur le pays, puisqu’une grande partie de l’argent est investi en dehors du pays. Cela empêche le pays de s’enrichir et de se développer. Il s’agit alors de choisir le moindre mal : avoir des emplois, donc garder le partenariat avec AREVA, dont ils dépendent, puisque le Niger n’a pas les moyens nécessaires pour procéder à l’extraction de l’uranium par lui-même.
De nouvelles négociations ont lieu en 2014 entre les deux parties. Encore une fois, le Niger est le plus grand perdant. Puis, l’accord est renouvelé en 2018. Cet accord renforce la puissance du groupe AREVA, dont le Niger est maintenant dépendant et, du fait même, renforce l’influence de la France sur le pays. La France, qui avait fait du Niger une colonie française en 1922 et dont le Niger avait réussi à obtenir son indépendance en 1960 dans le mouvement de décolonisation. On nomme parfois cette relation entre AREVA et le Niger « néocolonialisme ».
Les Touaregs (Kel Tamasheq) sont un peuple nomade. Ils se retrouvent surtout dans le secteur du Sahara central (Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Libye et Algérie).
Si tu es intéressé(e) à en connaitre plus sur des conflits qui ont ou ont eu comme facteur, entre autres, le contrôle de ressources naturelles, en voici une liste.
La Guerre des Malouines en 1982. En 2012, les tensions n’étaient toujours pas calmées entre l’Argentine et le Royaume-Uni. Les deux affirment que les iles Malouines leur appartiennent. C’est une zone convoitée, entre autres, pour les ressources qui y sont présentes. Le Royaume-Uni a déclaré publiquement que les iles lui appartenaient en 2013, mais cela s’est fait sans consulter l’Argentine. Aucun consensus n’était encore fait en 2019.
De février à juillet 2005, au Kenya, des affrontements locaux ont eu lieu à travers le pays. La cause était la volonté d’avoir accès à l’eau et aux terres fertiles utiles pour nourrir le bétail et ce, surtout autour du fleuve Tana. Ce conflit a fait plusieurs dizaines de victimes.
Depuis la séparation du Soudan en Soudan et Soudan du Sud (Sud-Soudan) en 2011, on observe de grandes tensions entre les deux nouveaux États. L’un produit du pétrole, l’autre possède les infrastructures pour exporter le pétrole (ex : pipeline). Ce dernier, le Soudan, taxe grandement le Soudan du Sud pour l’utilisation de ses infrastructures.
La Guerre du Darfour a débuté en 2003. Certains disent qu’elle est toujours en cours, d’autres qu’elle s’est terminée en 2009 avec l’arrestation du président soudanais, Omar el-Béchir. Le Darfour est une province de l’ouest du Soudan. Les mouvements rebelles du Darfour veulent une meilleure redistribution des richesses et des ressources du pays. Le Gouvernement veut reprendre le contrôle de cette région et pour le faire, il utilise des milices islamistes armées. Les causes de ce conflit ne se résument pas qu’à ça. Il y a aussi une sécheresse, une augmentation de la population, des ethnies qui ne s’entendent pas, etc. Tout cela s’ajoute au contexte de la séparation du Soudan.
La Chine s’implique dans les conflits au Soudan du Sud en raison, entre autres, de son intérêt économique envers le pétrole de la région.
Le plateau du Golan est un territoire stratégique militairement, économiquement et contenant surtout une réserve d’eau importante (il s’agit de la source du fleuve Jourdain). Sa possession est au coeur du conflit entre Israël et la Syrie. Cela remonte à la guerre de Six jours entre les deux États, en 1967, où Israël a conquis ce territoire. Le conflit entre les deux États est toujours en cours.
Le pétrole est au cœur de plusieurs guerres entre les États-Unis et le Moyen-Orient (les deux guerres du Golfe, la guerre d’Afghanistan, l’invasion de l’Afghanistan en 2001 et la guerre d’Irak en 2003).