Raccrochage : comment soutenir mon jeune qui retourne à l’école?

Si votre jeune retourne sur les bancs d’école, il est plus que probable qu’il ait acquis une certaine expérience de travail depuis son dernier jour de classe. Entre-temps, il aura certainement aussi appris à se débrouiller par lui-même dans plusieurs sphères de la vie courante et à affronter certains enjeux personnels. Tout ce cheminement, ce bagage de connaissances qu’il possède, est un atout sur lequel vous pouvez miser afin de favoriser son estime de soi (un incontournable de la réussite scolaire). Lors des périodes de découragement ou devant certaines difficultés d’apprentissage, vous pourrez lui rappeler, selon ses forces :

• sa capacité à travailler en équipe;
• son grand sens organisationnel;
• sa facilité à trouver des solutions efficaces pour dénouer les impasses;
• son aptitude à résoudre des conflits;
• sa capacité à garder son calme et son sang-froid;
• sa bonne humeur et son sens de l’humour;
• sa curiosité naturelle.
• etc.
   

Bien entendu, pour qu’elle soit efficace, la motivation doit être intrinsèque (venir de la personne elle-même). Cependant, en tant que parent, votre attitude et vos agissements ont un rôle important dans le maintien de cette motivation qui pousse votre jeune à retourner à la conquête d’un diplôme. Concrètement, voici ce que vous pouvez faire pour l’influencer positivement :

• lui dire à quel point vous éprouvez de l’admiration pour son intention de retour aux études;
• être une oreille attentive sans jugement;
• guider ses choix;
• dédramatiser ses échecs et miser sur ses efforts;
• parler, ensemble, de l’avenir;
• etc.

Le décrochage scolaire prend sa source dans de nombreuses causes et circonstances. Cependant, si les échecs, les difficultés et les troubles d’apprentissage font partie des raisons qui ont poussé votre enfant à abandonner l’école, vous pouvez l’aider à repartir du bon pied en lui suggérant les solutions suivantes :

• consulter un conseiller ou une conseillère en orientation scolaire et professionnelle;
• adapter l’exécution de ses travaux en fonction de son état de fatigue;
• utiliser les aides technologiques auxquelles il a droit (ex. : un prédicteur de mots, un réviseur orthographique, une calculatrice parlante);
• prendre des notes pendant ses cours;
• essayer d’écouter attentivement en classe;
• poser des questions au moment même où surgissent les incompréhensions;
• utiliser les services d’Alloprof pour faciliter l’étude;
• etc.

Raccrocher ne veut pas nécessairement dire retourner à l’école à temps plein ou consacrer 100 % de son existence à l’étude. Plusieurs jeunes qui choisissent cette voie le font en conservant leur emploi. La clé, pour que tout se passe sans anicroches, c’est de trouver un juste équilibre travail-études. Et voici quelques trucs à transmettre à votre progéniture pour qu’elle puisse y arriver :

• trouver un travail en lien avec ses objectifs de carrière;
• établir des objectifs financiers;
• déterminer un nombre d’heures idéal à consacrer à l’emploi;
• parler à son employeur de son retour à l’école;
• apprendre à fixer ses limites;
• reconnaître les signes de fatigue ou de surmenage;
• etc.

Se sentir accompagné, c’est important pour tout le monde et en toutes circonstances. Cependant, pour les raccrocheurs, avoir un réseau d’entraide revêt un caractère encore plus primordial. Pour faire en sorte que votre jeune puisse aller chercher l’aide dont il a besoin au moment où il en a besoin, vous pouvez l’aider d’entrée de jeu à énumérer une liste de personnes-ressources de ce type :

• un parent;
• une personne de confiance dans son entourage immédiat;
• un intervenant scolaire ou médical;
• une collègue de classe;
• etc.