Trouver les bons mots pour expliquer les examens du ministère aux élèves de 4e année

Que vous décidiez d’aborder le sujet dès le début du mois de septembre ou un peu plus tard dans l’année, ayez conscience que, à part s’ils ont une fratrie plus âgée, c’est probablement l’une des premières fois que vos élèves entendront parler d’examens du ministère. 
Dans tous les cas, le mot « ministère » peut faire peur si vos élèves n’ont qu’une vague idée de sa signification. C’est pourquoi, pour éviter de leur causer un trop grand stress provoqué par un manque d’information, on suggère d’être prêt à aborder le sujet en profondeur. 

Voici quelques points en bref pour leur expliquer l’essentiel de cette épreuve : 
 

• Appelés « épreuves uniques » ou « épreuves obligatoires », les examens du ministère de l’Éducation ont lieu tous les ans, principalement en mai et en juin.
• Leur but est d’évaluer les apprentissages des élèves (de tous les élèves de la province, même ceux qui font l’école à la maison!), à un moment précis de leur parcours scolaire.
• La première de ces épreuves a lieu en 4e année du primaire. Elle évalue le français, langue d’enseignement. D’autres matières seront évaluées plus tard dans le parcours scolaire (p. ex., les mathématiques en 6e année du primaire et en 4e année du secondaire). 
• Les élèves auront accès à une préparation et à des tests de pratique pour se familiariser avec le format des épreuves. 
• L’examen de français de 4e année est composé de deux parties : un examen de lecture et un examen d’écriture. Ces deux sections se déroulent à des dates différentes. 
  • L’examen de lecture se déroule sur deux demi-journées. La première est consacrée à un texte littéraire et la seconde, à un texte courant. Les élèves ont une demi-journée pour lire le texte et répondre aux questions de compréhension, de justification et de jugement critique. 
  • L’examen d’écriture se déroule sur trois demi-journées :
    • Jour 1 : Présentation et planification du projet d’écriture (environ 1 h 20 min)
    • Jour 2 : Rédaction du brouillon et révision (environ 1 h 30 min)
    • Jour 3 : Révision, correction et mise au propre du texte (environ 2 h)
       

Avant l’arrivée de leur toute première épreuve ministérielle, il est naturel que les élèves expriment des inquiétudes et des interrogations. Afin de les aider à mieux comprendre ce qui les attend et à envisager cette évaluation de façon positive, vous pouvez anticiper les questions qu’elle va probablement susciter chez vos élèves et préparer des réponses rassurantes :
 

• Est-ce que le contenu évalué sera plus difficile que d’habitude?
  • Rassurer les élèves sur le fait que les examens du ministère portent normalement sur ce que les élèves ont appris tout au long de l’année. Il n’y aura pas de « mauvaises surprises ».
• « Est-ce qu’on peut couler son année si on échoue à son examen du ministère?
  • Clarifier que le résultat de l’examen n’est pas le seul facteur déterminant de la réussite de l’année scolaire et que la note de l’examen ne correspond pas à la note qui sera inscrite sur le bulletin scolaire. Vous pouvez dire ceci à un élève anxieux : « tout ce que tu fais pendant l’année compte, alors non, tu ne couleras pas ton année uniquement à cause de l’examen du ministère si tout le reste va bien ».
• Pourquoi les appelle-t-on des épreuves ministérielles?
  • Démystifier le terme « ministère » en expliquant que l’examen vise à assurer une certaine standardisation et objectivité. Expliquer que tous les élèves de la province relèvent le même défi, au même moment, et que chacun est soutenu par son enseignant.  
• Est-ce que les enseignants connaissent d’avance le contenu de l’examen?
  • Clarifier le fait que le contenu de l’examen est tout aussi inconnu pour vous, mais que cela ne vous inquiète pas, car vous savez qu’il s’agit d’un examen qui couvre ce qui est vu pendant l’année. 
• Est-ce qu’on se déplace à une autre école pour passer l’examen? 
  • Expliquer que les examens du ministère se déroulent à l’école. Ils sont même corrigés par les enseignants titulaires.
• Est-ce qu’on peut reprendre son examen en cas d’échec?
  • Clarifier ceci en disant à l’élève : « en cas d’échec, tes parents et toi rencontrerez des représentants de l’école et on verra quelle sera la meilleure décision à prendre. Si c’est de reprendre l’examen, ce sera le cas ».  
• Que se passe-t-il si on a un plan d’intervention?
  • Rassurer les élèves en leur disant que les outils auxquels ils ont droit habituellement seront aussi accessibles durant l’examen du ministère. 

La préparation aux examens du ministère ne se limite pas à la révision des contenus scolaires; elle englobe également la gestion du stress et l’encouragement. Voici quelques pratiques gagnantes que vous pouvez mettre en place : 
 

• Intégrer à votre planification de cours la pratique d’examens du ministère antérieurs pour aider les élèves à se familiariser avec le format et le type de questions.
• Mettre à disposition des élèves des ressources de révision et de soutien, telles que celles offertes par Alloprof : 
• Outils d’Alloprof pour faire sa révision selon la matière et le niveau scolaire : fiches, exercices, vidéos et MiniRécups
  • Trucs pour se préparer à un examen de lecture
  • Trucs pour préparer l’écriture d’un texte
  • Trucs pour répondre à des questions
  • Répertoire de révision
  • Utiliser correctement un dictionnaire
  • Fiches et articles sur tous les sujets en lien avec les meilleurs trucs d’étude
  • Outils imprimables pour faciliter l’étude
  • Aide-mémoire pour réussir les examens
  • Services d’aide scolaire pour les élèves.
• Organiser des séances de discussion où les élèves peuvent partager leurs préoccupations et apprendre des stratégies de relaxation.
• Expliquer que même si l’examen a une certaine importance, il ne doit pas être perçu comme un fardeau, mais comme une étape de leur parcours éducatif.
• Encourager les élèves à réaliser des activités relaxantes la veille de l’examen et à maintenir une bonne routine de sommeil. Vous pouvez les encourager à regarder leur émission préférée ou à prendre le temps de jouer et de se détendre. 
• Poser de petits gestes de renforcement positif tels que dire aux élèves des phrases d’encouragement. Cet outil imprimable peut être envoyé aux parents afin qu’ils mettent de petits mots d’encouragement dans la boite à lunch. Sinon, pourquoi ne pas offrir, par exemple, un crayon neuf à tous les élèves en leur disant qu’il leur portera chance pendant l’épreuve?