À quoi sert le plan d’intervention?

Faire le point sur les capacités de votre enfant est très certainement l’une des premières choses à faire pour bien se préparer à la rencontre d’élaboration du plan d’intervention. À cette étape, les différents intervenants mettent en valeur ses forces dans les sphères suivantes :

• affective (votre enfant a confiance en lui, il est autonome);
• autonomie
• organisationnelle (votre enfant est organisé, il peut se concentrer);
• sociale (votre enfant entretient de bonnes amitiés, il est respectueux);
• comportementale (votre enfant est plus réfléchi qu’impulsif, il est plus calme qu’agité);
• sensorielle (votre enfant est agile, il a une bonne motricité fine);
• langagière (votre enfant s’exprime bien, il comprend bien les consignes);
• académique (votre enfant a-t-il des difficultés ou des troubles d’apprentissage ou d’adaptation?);
• etc.

Les besoins sont plutôt associés aux défis rencontrés par votre enfant. Lorsqu’ils ne sont pas comblés, certains enjeux peuvent faire leur apparition sur le plan des apprentissages et du comportement. Il est donc important de bien identifier ceux de votre enfant afin d’y répondre adéquatement. Voici quelques exemples de besoins à combler :

• a besoin de plus de temps pour terminer ses tâches,
• a de la difficulté à se concentrer,
• a de la difficulté à contrôler son agitation,
• a besoin d’augmenter son estime de soi,
• a de la difficulté à respecter les consignes,
• etc.

Une fois que les capacités et les besoins de votre enfant sont bien cernés, des objectifs clairs seront fixés, avec son aide et celle de l’équipe-école. En les établissant, il sera possible d’envisager des moyens concrets pour les atteindre. Par exemple :

• retrouver son calme sans l’aide de l’adulte;
• garder sa concentration pendant 10 minutes;
• lever la main avant de prendre la parole;
• développer des méthodes de travail efficaces,
• développer ses habiletés de compréhension de lecture,
• etc.

Il existe une foule de stratégies efficaces pour aider votre enfant à relever les défis qu’il rencontre. Il faut donc trouver des moyens concrets pour atteindre les objectifs nommés à l’étape précédente. Les moyens peuvent être modifiés selon leur efficacité. Généralement, cela se fait lors de la révision du plan d’intervention. Voici quelques exemples de moyens fréquemment utilisés :

• utiliser les stratégies de lecture apprises en classe (préciser lesquelles);
• vérifier régulièrement l’attention de l’enfant en lui posant des questions;
• placer son pupitre près de celui de l’enseignant;
• lui permettre d’aller boire de l’eau avant et après une activité;
• lui confier de petites tâches;
• aménager un coin tranquille pour lui permettre de décompresser;
• faire preuve de constance dans l’application des règles;
• etc.

Le plan d’intervention est donc une responsabilité partagée par tous les intervenants concernés (l’équipe-école, l’enfant et les parents). Chacun s’engage à faire les efforts nécessaires pour en respecter les objectifs, aux fins suivantes :

• permettre à l’enfant de progresser dans ses apprentissages;
• favoriser la communication entre les enseignants, l’enfant et les parents;
• contribuer à une ambiance plus sereine en classe;
• augmenter l’estime de soi du jeune;
• différencier les méthodes d’enseignement;
• etc.