Faciliter l’entrée au secondaire d’un enfant ayant un trouble développemental du langage

Concrètement, voici ce qu’on peut faire pour réduire l’anxiété liée aux transitions.

• Anticiper les changements. 
  Prenez le temps d’expliquer les changements qui auront lieu.
• Souligner ce qui ne change pas.
  Votre enfant retrouvera peut-être certaines matières, la présence d’adultes pour l’aider, quelques amis, etc.
• Valider et nommer les émotions.
  Ne minimisez pas les inquiétudes de votre enfant et trouvez plutôt des solutions concrètes à celles-ci.  
• Normaliser l’expérience.
  Demandez à des proches de partager leur propre expérience de leur passage au secondaire.
• Faire preuve d’assurance.
  La confiance d’un parent est un levier puissant pour sécuriser l’enfant.
• Créer des repères concrets.
  Visitez l’école secondaire avec votre enfant et prenez le temps de marcher dans les corridors, de trouver les toilettes, le secrétariat, le casier, les escaliers. Chaque repère devient un point d’ancrage qui rassure l’enfant.

Pour les enfants aux prises avec un TDL, il est toujours mieux d’utiliser des mots simples, des phrases courtes et des exemples concrets. Cela les rassure et leur donne confiance pour relever de nouveaux défis! De plus, la répétition et la reformulation sont essentielles pour aider son enfant à bien intégrer les nouvelles informations. 
 

Avoir un cadenas et devoir se rappeler la combinaison de celui-ci est une source de stress pour plusieurs jeunes! S’exercer à l’ouvrir et à le refermer à la maison, en faire un petit jeu, peut réduire beaucoup de stress. Vous pouvez aussi cacher le code dans le sac à dos ou le coffre à crayons de votre enfant pour diminuer la peur de l’oublier ou choisir un code simple à retenir, comme votre adresse ou une partie de votre numéro de téléphone.

Si votre enfant a un plan d’intervention (PI) au primaire, assurez-vous qu’il soit transféré à l’école secondaire qu’il fréquentera. Vous pouvez demander à l’école primaire quand et comment ce transfert aura lieu.

Cette transition peut aussi être un bon moment pour mettre le plan à jour selon les besoins de votre enfant. 

Voici quelques stratégies pour aider un jeune ado vivant avec un TDL à devenir plus autonome.

• Donner des défis adaptés à la réalité de votre enfant.
  Repérez un domaine où votre enfant gagnerait à exercer son indépendance afin de se sentir compétent. Au début de l’adolescence, certains jeunes sont prêts à prendre en charge leur routine de sommeil, la planification de leur semaine, la priorisation des tâches, la préparation de leur lunch, etc. L’important, c’est de donner des défis appropriés à votre enfant.
• Cibler des objectifs précis.
  Définissez avec votre ado un objectif clair : le choisir ensemble est plus motivant. Aidez votre enfant à mettre son idée en mots, puis notez-la pour la garder en tête. Par exemple : « Cette semaine, j’organiserai moi-même ma routine de devoirs et de leçons. »
• Soutenir son enfant.
  Soutenir son enfant, c’est le guider en posant des questions, en décomposant les tâches en étapes et en montrant comment faire au besoin. Faites-lui sentir que vous êtes présent pour répondre à ses questions, sans pour autant faire les choses à sa place.
• Nommer les réussites.
  Soulignez les réussites et les efforts de votre enfant, aussi petits soient-ils. La reconnaissance motive beaucoup plus que la critique.
• Faire confiance à son jeune.
  Le chemin vers l’autonomie prend du temps. Il y aura des oublis, des essais-erreurs. C’est normal! Laisser son enfant essayer de nouvelles choses par lui-même et l’encourager à prendre des initiatives lui permettront de gagner de la confiance en soi, essentielle pour développer son autonomie!