Comprendre et gérer le trouble oppositionnel avec provocation

Le jeune présentant un trouble de l’opposition aura tendance à :

• se mettre facilement en colère,
• être irritable,
• contester les demandes,
• refuser de suivre les consignes,
• faire des crises,
• provoquer,
• adopter un comportement lié à la vengeance,
• etc.

Les causes de l’opposition peuvent être nombreuses et ne sont pas toujours explicables par un TOP. Il est donc utile de consulter un professionnel de la santé afin de trouver l’origine de cette opposition, qui pourrait être aussi due à l’un des facteurs suivants :

• un trouble de déficit de l’attention;
• un trouble de langage;
• un trouble de l’humeur (dépression ou bipolarité);
• de l’anxiété;
• une situation difficile (une séparation, un déménagement, un deuil, etc.);
• etc.

Interagir avec un enfant ayant un TOP peut demander énormément d’énergie. En tant que parent, notre manière d’intervenir peut freiner le cycle de l’opposition. Par exemple, vous pouvez :

• renforcer les comportements positifs (ex. : complimenter votre enfant lorsqu’il suit les directives ou joue calmement);
• éviter d’argumenter (ex. : vous retirer et cesser toute interaction afin de prévenir l’escalade);
• s’abstenir de comparer l’enfant aux autres;
• limiter le nombre de règlements à 3 ou 4 maximum et renforcer une consigne à la fois;
• proposer des non-choix (ex. : lui demander s’il préfère faire son sac d’école avant ou après le déjeuner);
• partager du temps de qualité (ex. : pratiquer un sport, lire ensemble, faire une promenade).

Pour favoriser le bien-être de l’enfant, vous pouvez également collaborer avec son enseignant. Ainsi, vous pouvez :

• l’aviser des changements susceptibles d’augmenter ses comportements opposants;
• partager les stratégies qui fonctionnent de part et d’autre;
• souligner les bons coups faits à l’école;
• etc.