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La Colombie-Britannique est la province canadienne la plus à l’ouest du pays. Elle partage l’une de ses frontières avec l’océan Pacifique.

Deux climats principaux occupent le territoire de la Colombie-Britannique : le climat tempéré océanique près de la côte pacifique et le climat de montagne dans la région des Rocheuses.
La province canadienne est occupée principalement par deux types de forêts : la forêt boréale plus au nord et la forêt tempérée sur le reste du territoire. Toutefois, contrairement aux autres forêts tempérées du monde, celle de la Colombie-Britannique contient plus de conifères que de feuillus.

Un sapin de Douglas
Cette espèce d’arbre se trouve en grande quantité sur le territoire de la Colombie-Britannique. Certains de ces arbres atteignent des hauteurs impressionnantes, soit entre 60 m et 100 m[1].
La forêt de la Colombie-Britannique possède l’une des plus grandes biodiversités de la planète.
Du côté de la faune, elle abrite des espèces comme :
Du côté de la flore, elle abrite des espèces comme :

Un grizzli
Cette espèce est l’une des plus redoutées en Colombie-Britannique.
La biodiversité fait référence à la diversité d’espèces (animaux, végétaux, bactéries, champignons et protistes) et d’écosystèmes présents sur un territoire donné.
Les forêts tempérées humides sont aussi très importantes dans la production d’oxygène par le processus de photosynthèse.
L’exploitation forestière est l’une des activités économiques les plus importantes qui se déroulent sur le territoire forestier de la Colombie-Britannique. La majorité du bois est transformé en bois d’œuvre.
Les forêts de la province sont exploitées depuis le début du 20e siècle. À ce moment, les compagnies forestières pratiquaient la coupe à blanc. Toutefois, dans les années 1990, le gouvernement de la Colombie-Britannique met en place des règlementations afin que l’exploitation forestière se fasse de manière plus durable :
Le bois d’œuvre fait référence au bois utilisé pour la construction, comme des madriers et des poutres.

Une zone d’exploitation forestière en Colombie-Britannique
L’activité minière est également présente sur le territoire forestier de la province. En effet, les compagnies minières exploitent les minerais qui se trouvent dans le sol de ce territoire. En 2020, l’industrie minière emploie directement plus de 11 000 travailleurs et travailleuses[3].
La Colombie-Britannique est un lieu où les gens pratiquent différentes activités de plein air telles que la chasse, la pêche, le vélo de montagne, la randonnée, etc. Avec ses 7 parcs nationaux et ses centaines de parcs provinciaux, la forêt est aménagée afin de permettre à la population d’en profiter.
Le tourisme et les activités récréatives sur le territoire forestier peuvent également faire partie du rôle économique puisque ces activités participent à l’économie de la province et permettent la création d’emplois.
Plusieurs groupes se côtoient sur le territoire forestier de la province. Chacun de ces groupes a un rôle à jouer. Voici les principaux acteurs présents sur le territoire forestier de la Colombie-Britannique.
| Acteur | Rôle |
|---|---|
| Les gouvernements provincial et fédéral | Ils règlementent l’exploitation du territoire. |
| Les peuples autochtones | Ils défendent leur territoire et leur mode de vie. |
| Les entreprises d’exploitation forestière | Elles récoltent le bois dans les forêts. |
| Les entreprises de transformation du bois | Elles transforment les billots de bois en bois d’œuvre. |
| Les exploitants miniers | Ils exploitent les minerais présents dans le sol des forêts du territoire de la province. |
| Les groupes environnementalistes | Ils défendent le territoire et ses ressources naturelles ainsi que les forêts anciennes de la province. Leur but est de mener à un développement durable du territoire. |
Une forêt ancienne est une forêt que l’humain et les phénomènes naturels ont peu modifiée et dont les arbres sont très vieux.
Un phénomène naturel est un évènement qui se produit dans la nature, sans aucune intervention humaine. Il peut s’agir d’un séisme, d’un ouragan, d’une aurore boréale, etc.
Le territoire forestier de la Colombie-Britannique est aménagé afin de répondre aux besoins de différents acteurs, comme les entreprises forestières et les adeptes de plein air. Ces aménagements varient selon les besoins.
Le dendroctone du pin ponderosa est un insecte qui menace les forêts de la province. Cet insecte a toujours été présent dans cette zone, mais sa présence se régulait naturellement. Autrement dit, la présence de cet insecte est normale et fait partie de l’écosystème. Toutefois, certains facteurs comme le réchauffement climatique font en sorte que ces insectes sont présents en plus grand nombre et causent de grands dommages aux forêts de pins.
Les feux de forêt sont un phénomène naturel et essentiel afin de conserver un équilibre sur les territoires forestiers. Par exemple, les feux de forêt permettent la libération d’éléments nutritifs qui se trouvent dans la partie supérieure du sol des forêts. Ces incendies aident aussi à la reproduction de certaines espèces d’arbres en entrainant l’ouverture des cônes (souvent appelés cocottes) pour que les graines puissent en sortir. Ce sont ces graines qui permettent à de nouveaux arbres de se développer.
Toutefois, les changements climatiques augmentent le nombre d’incendies. Cette augmentation a plusieurs impacts.
Parmi les 202 communautés autochtones présentes en Colombie-Britannique, plusieurs d’entre elles, comme la Première Nation Squamish, revendiquent le droit de gérer les forêts qui se trouvent sur leurs territoires ancestraux[4]. Le gouvernement de la Colombie-Britannique tente de plus en plus d’intégrer les différentes nations autochtones dans la gestion des forêts de la province. Ainsi, dans leur gestion du territoire forestier, le gouvernement doit travailler de pair avec les différentes nations.
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