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Le Québec est une province canadienne se situant à l’est du pays.

Le Québec est divisé en différentes zones et sous-zones de végétation.


Une grande partie du territoire québécois est occupée par la forêt boréale. Ce biome contient plusieurs terres humides. Celles-ci permettent de filtrer l’eau à l’aide des végétaux qui s’y trouvent. Les terres humides sont également un habitat important pour différentes espèces animales comme les canards.

Un étang dans la forêt boréale
L’industrie forestière est une activité économique importante pour plusieurs régions du Québec comme l’Abitibi, le Saguenay–Lac-Saint-Jean et la Mauricie. En 2020, 53 480 emplois sont liés au secteur des produits forestiers, de l’exploitation à la fabrication de produits du bois[4].
L’industrie du récréotourisme est importante pour l’économie puisqu’elle crée des emplois. Les territoires forestiers publics québécois sont accessibles à la population. Il existe différents types d’utilisation du territoire comme des réserves fauniques et des pourvoiries. Chacune de ces organisations a des aménagements spécifiques.
Dans un parc de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ), il y a des gens employés pour :
La faune fait référence aux espèces animales vivant sur un territoire donné.

Le parc national du Mont-Orford
Ce parc fait partie du réseau de la SÉPAQ.
L’industrie du récréotourisme est également importante pour son rôle social et culturel puisqu’elle facilite l’accès à la forêt publique. Ainsi, les gens peuvent aller pratiquer différentes activités en forêt comme la randonnée, le camping, le kayak, la chasse, etc.
Le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie offre plusieurs activités sur son territoire.

Le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie
Une vue à partir du sentier de l’Acropole-des-Draveurs, l’un des sentiers les plus difficiles du réseau de la SÉPAQ.
Les territoires forestiers du Québec ont également un rôle culturel pour les différentes nations autochtones de la province puisqu’il s’agit de leurs territoires ancestraux sur lesquels elles peuvent se ressourcer et pratiquer leurs activités traditionnelles telles que le piégeage.
Les territoires forestiers du Québec sont divisés en deux types principaux :
Ce sont des terres qui appartiennent à différents individus. Puisque le terrain leur appartient, ces personnes peuvent faire plusieurs choses comme se construire un chalet, chasser ou encore pêcher. Elles doivent tout de même respecter les lois concernant l’exploitation et l’utilisation d’un territoire forestier.
Ce sont des terres qui appartiennent au gouvernement. C’est lui qui s’occupe de leur gestion.
Une ligne a été tracée pour délimiter les terres publiques québécoises qui peuvent être exploitées. En haut de cette ligne, la forêt ne peut pas être exploitée. Elle se nomme Limite nordique des forêts attribuables.
Les territoires exploités se trouvent un peu partout sur le territoire québécois et doivent être accessibles. Des chemins forestiers sont donc construits pour y avoir accès. C’est généralement le gouvernement du Québec qui est responsable de leur construction et de leur entretien.
Il y a de nombreuses usines au Québec qui permettent de transformer les arbres en différents produits.
Le territoire forestier québécois est également divisé en différentes zones contrôlées comme :
Certaines zones du territoire sont aussi soumises à des ententes entre le gouvernement et différentes nations autochtones dans le but de leur donner un accès et parfois une partie de la gestion sur leurs terres ancestrales.
Sous sa forme de chenille, cet insecte s’attaque aux nouvelles pousses des conifères, principalement celles de sapin baumier et d’épinette blanche. Bien que cet insecte soit toujours présent sur le territoire québécois, il y a des épidémies qui reviennent de manière cyclique environ aux 30 ans. En 2022, le Québec se trouve dans une épidémie depuis quelques années. Pendant ces périodes, dans les peuplements d’arbres les plus vieux, la chenille tue environ 75 % des sapins[7]. L’insecte s’attaque en premier aux peuplements les plus vieux. S’ils manquent de nourriture, ils s’attaquent alors aux peuplements les plus jeunes. Bien que ces épidémies soient naturelles et fassent partie du cycle d’une forêt, elles peuvent avoir des conséquences négatives sur l’industrie forestière et sur le paysage forestier.
Pour en savoir plus sur cet insecte et son impact sur les forêts du Québec, consulte l’article La tordeuse des bourgeons de l’épinette sur le site du gouvernement du Québec.
L’un des enjeux présents sur le territoire forestier québécois est de le développer (exploitation forestière, récréotourisme) tout en respectant les droits des peuples autochtones qui vivent sur leurs territoires ancestraux. Il est important de respecter leurs droits, mais également que les différents peuples soient inclus dans les prises de décisions autant par le gouvernement que par les entreprises.
Cette gestion de la forêt avec les Autochtones prend différentes formes puisque des ententes sont faites avec des nations qui peuvent avoir des visions différentes les unes des autres.
L’entreprise forestière Produits forestiers Résolu a un partenariat avec la communauté Kitigan Zibi Anishinabeg de la Première nation algonquine, située dans la région de l’Outaouais. Cette entente renouvelée en 2020 accorde à l’entreprise le droit d’aménager et d’exploiter la ressource forestière du territoire algonquin en échange de droits de coupe.
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