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Les aménagements et les infrastructures d’un territoire agricole à risque varient selon différents facteurs, comme :
les activités agricoles pratiquées sur le territoire,
les types de risques présents sur le territoire.
Tous les territoires agricoles ont besoin d’aménagements pour pouvoir être exploités. Les aménagements liés aux activités agricoles d’un territoire agricole à risque sont très semblables aux aménagements d’un territoire agricole qui n’est pas à risque.
Les aménagements liés aux activités agricoles varient selon les activités agricoles pratiquées sur le territoire, comme :
le type de culture ou d’élevage,
le type d’agriculture, soit l’agriculture de subsistance ou l’agriculture commerciale.
L’agriculture de subsistance est un type d’agriculture dont le but principal est de répondre aux besoins alimentaires de base des agriculteurs et de leur famille.
L’agriculture commerciale est un type d’agriculture dont la production est destinée à la vente.
Les fermes apicoles font l’élevage d’abeilles dans le but de produire du miel, de la cire, etc. Ce type de production nécessite des infrastructures spécifiques, comme des ruches.

Les ruches d’une ferme apicole
Les fermes aquacoles cultivent des plantes ou des animaux aquatiques, comme des algues ou des poissons. Cela nécessite souvent de grands bassins d’eau ou des aménagements sur des étendues d’eau.

Une ferme aquacole dans l’océan Atlantique
Comme la surface occupée pour une agriculture de subsistance est relativement petite, les infrastructures et les équipements agricoles sont plus simples.

Une femme travaillant dans un champ agricole au Rwanda
L’agriculture commerciale cherche à produire de plus grandes quantités et une plus grande variété d’aliments. Cela nécessite des espaces plus grands et donc de plus grandes infrastructures, comme des silos à grain, des étables, des serres, de la machinerie lourde, etc.

Application de pesticides dans un champ de céréales
Il est impossible d’arrêter ou d’empêcher une catastrophe naturelle. Il y a cependant des aménagements qui peuvent être mis en place afin de prévenir le plus possible les conséquences des risques naturels pour le territoire agricole.
Une catastrophe naturelle est un phénomène naturel qui cause des dommages matériels (bâtiments, routes, etc.) et des victimes humaines (blessures, pertes de vie).
La prévention représente toutes les mesures prises pour diminuer ou éviter les impacts d’une catastrophe naturelle.
Voici quelques exemples d’aménagements qui peuvent être faits pour protéger le territoire agricole à risque.
Des digues peuvent être construites pour freiner les vagues lors de cyclones.

Une digue de protection contre les vagues
Des canaux peuvent être construits pour évacuer l’eau des champs après une inondation. De plus, la construction de bâtiments sur des pilotis permet de mieux les protéger.

Des canaux de drainage
Des digues, des barrages et des canaux peuvent aussi être construits afin de ralentir ou de détourner les coulées de lave durant une éruption volcanique.

Un système d’irrigation lente, qu’on appelle le goutte-à-goutte, peut être aménagé. Cela aide à faire face aux périodes de sècheresse.

Système d’irrigation lente
Les haies brise-vent peuvent être plantées afin de limiter les effets de l’érosion.

Des haies-brise-vent
Des filets peuvent être installés pour protéger les cultures de la grêle.

Des grêlons attrapés par des filets de protection contre la grêle
Construire les infrastructures agricoles selon les normes parasismiques permet de mieux prévenir les dommages durant les tremblements de terre.

Une construction parasismique
Une construction parasismique est un bâtiment qui est pensé et construit pour être capable de résister aux tremblements de terre.
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