5 trucs pour planifier son avenir dans un contexte incertain

Personne ne peut prédire le futur. Heureusement, en dressant la liste des facteurs sur lesquels on peut avoir un certain pouvoir, il est possible d’avoir une impression de contrôle sur son avenir. Pour aider votre jeune à aller dans cette direction, vous pouvez d’abord lui suggérer de faire une liste des choses qui ne changeront pas malgré le contexte actuel. Par exemple :

• je commencerai une nouvelle année scolaire en septembre;
• je ferai la séquence mathématique de mon choix;
• je ferai les cours de science de mon choix;
• les inscriptions (cégep, école aux adultes, DEP, etc.) se poursuivront;
• etc.

Ensuite, vous pouvez l’inviter à faire le même exercice, mais cette fois, en notant les paramètres qui risquent d’être influencés par la pandémie. À titre d’exemples :

• le retour en classe,
• les mesures d’hygiène,
• les activités parascolaires,
• etc.

Finalement, vous pouvez demander à votre ado de comparer les deux listes et de :

• relativiser,
• nommer les points positifs,
• trouver des solutions aux facteurs contrôlables,
• etc.

C’est indéniable, la COVID-19 bouscule les habitudes. Cependant, il est intéressant de souligner qu’elle compte aussi certains points positifs. Par exemple, elle nous oblige à passer un peu plus de temps à la maison. En ce sens, vous pouvez profiter de cette occasion pour aider votre enfant à mieux se connaître afin de trouver son métier de rêve. Par exemple, vous pouvez l’inviter à tester son intérêt pour :

• l’histoire,
• la communication,
• les arts,
• les maths,
• les sciences,
• la musique,
• les travaux manuels, 
• la cuisine,
• etc.

La bonne nouvelle avec l’avenir, c’est qu’il n’existe pas encore. Il est donc possible de l’imaginer de plusieurs manières. Par exemple, si votre jeune rêvait de faire un échange linguistique pour perfectionner son anglais, les chances de voir son projet tomber à l’eau sont nombreuses. Cependant, vous pouvez l’amener à imaginer d’autres options. Par exemple :

• discuter quotidiennement (en vidéoconférence) dans une autre langue;
• suivre des cours d’anglais en ligne;
• lire des romans dans une langue étrangère;
• écouter un film dans une autre langue;
• etc.

Même si l’exercice n’est pas toujours facile, face aux situations imprévues comme la COVID-19, il faut savoir accueillir le changement à bras ouverts et en tirer avantage. Donc, en plus d’aider votre ado à trouver quelques points positifs à cette pandémie, vous pouvez l’amener à développer une pensée plus flexible. Par exemple :

• la suspension des activités parascolaires me donnera plus de temps pour étudier une matière dans laquelle j’ai plus de difficultés et me permettra d’obtenir les résultats nécessaires afin d'être accepté dans le programme de mon choix;
• la télé-école me permet d’être plus concentré qu’en classe et je fais moins d’erreurs d’inattention;
• je suis moins gêné de poser mes questions derrière mon écran et, par conséquent, j’apprends plus rapidement;
• etc.

Parfois, lorsque l’incertitude s’installe, il est préférable de se tourner vers une personne-ressource. Si vous sentez que c’est le cas de votre jeune, vous pouvez l’inviter à consulter un conseiller d’orientation. Ce dernier sera en mesure de :

• dresser un portrait de la situation;
• tenir compte de ses besoins;
• donner de l’information sur les choix qui s’offrent à lui;
• etc.

L’incertitude peut faire grimper le niveau d’anxiété et, conséquemment, avoir un impact négatif sur la persévérance scolaire de votre jeune. Pour l’aider à vivre cette période de bouleversements avec zénitude, vous pouvez l’inviter à :

• faire des activités relaxantes;
• suivre l’actualité avec modération;
• éviter d’alimenter les incertitudes en les ressassant sans cesse;
• penser au moment présent;
• etc.