Les caractéristiques du vivant

Secondaire 1-2

Les caractéristiques du vivant

Les caractéristiques du vivant sont l’ensemble des caractéristiques communes qui décrivent tous les organismes vivants. Elles permettent de distinguer les vivants des non-vivants.

L’organisation en cellules

Tout organisme vivant est composé de cellules. Certains sont constitués d’une seule cellule. Ce sont des êtres unicellulaires (« uni » signifie un et « cellulaire » réfère au mot cellule). Les organismes constitués de plusieurs cellules sont dits pluricellulaires (« pluri » signifie plusieurs et « cellulaire » réfère au mot cellule).

La cellule animale et la cellule végétale sont des types de cellules que l’on retrouve dans les organismes pluricellulaires tels que les plantes et les animaux.

Représentation d’une cellule animale et de ses organites
Représentation d’une cellule végétale et de ses organites

Pour valider ta compréhension à propos de la cellule de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :

MiniRécup Sciences

Les échanges avec le milieu

Tout organisme vivant est en mesure de faire des échanges avec son milieu. Les échanges se produisent afin d’accomplir des fonctions vitales comme la respiration et la nutrition. 

Les intrants et les extrants sont au cœur des échanges avec le milieu, que ce soit par rapport aux cellules ou à un organisme pluricellulaire complexe.

La photosynthèse est essentiellement une transformation de l’énergie solaire et d’autres éléments en glucose (sucre). Elle se déroule dans les chloroplastes des cellules végétales. Pour être possible, elle nécessite des échanges entre les cellules et l’environnement extérieur.

L’énergie, l’eau et le dioxyde de carbone entrent dans la cellule végétale, puis le dioxygène et le glucose sortent de la cellule végétale.

Les intrants et les extrants de la photosynthèse

La respiration cellulaire est essentiellement une transformation du glucose et d’autres éléments en énergie. Elle se déroule dans les mitochondries des cellules animales et végétales. Pour être possible, elle nécessite des échanges entre les cellules et l’environnement extérieur.

Le dioxygène et le glucose entrent dans la cellule, puis l’énergie, l’eau et le dioxyde de carbone sortent de la cellule.

Les intrants et les extrants de la respiration cellulaire

Pour valider ta compréhension à propos de échanges cellulaires de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :

MiniRécup Sciences

La réaction aux stimulus

Un stimulus est un phénomène qui provoque la réaction d’un organisme.

Les stimulus sont très variés. Il peut s’agir d’un son, de lumière, de chaleur, etc. Il peut également s’agir de la perception d’une situation dangereuse, effrayante ou stressante.

Les organismes vivants réagissent à ces stimulus. Leurs réactions leur permettent de combler un besoin ou de se protéger.

La lumière est un stimulus qui peut provoquer diverses réactions.

Le mouvement d’une plante en direction de la lumière du soleil (phototropisme) est un exemple de réaction à un stimulus.

La tige d’une plante s’oriente vers la lumière du soleil.

Le phototropisme

Pat_Hastings, Shutterstock.com

Le changement de taille des pupilles d’un chat est aussi une réaction à la lumière.

Vue de profil d’un œil de chat

La pupille d’un chat

JoEimaGe, Shutterstock.com

La croissance, le développement et la réparation

Tous les vivants naissent, se développent, puis meurent. Tout au long de la vie d’un organisme, ses cellules se reproduisent, ce qui permet aux tissus de se développer et de se régénérer.

La germination d’une graine est un exemple de croissance chez les végétaux.

Différentes étapes de la germination d’une graine

La germination d’une graine

alexdov, Shutterstock.com

Un enfant a tendance à améliorer la tenue de son crayon avec le temps.

L’amélioration de la motricité fine chez l’enfant est un exemple de développement.

Une enfant dessine à l’aide d’un crayon de cire.

La tenue d’un crayon

Lithiumphoto, Shutterstock.com

Lorsqu’un gecko méditerranéen (Hemidactylus turcicus) se sent en danger, il peut se séparer de sa queue afin de distraire un prédateur.

Sa queue repoussera avec le temps.

La régénération de la queue d’un gecko est un exemple de réparation chez les animaux.

Un gecko méditerranéen qui s’est séparé de sa queue

La queue tombée d’un gecko méditerranéen

Matt Jeppson, Shutterstock.com

L’adaptation

Les vivants peuvent s’acclimater à des changements qui se produisent dans leur milieu grâce à l’adaptation. Celle-ci peut être physique ou comportementale et son but est toujours de permettre aux vivants de survivre dans leur milieu.

Les tigres (Panthera tigris) ont l’arrière des oreilles foncées avec une tache blanche. Cela donne l’impression qu’ils ont des yeux derrière la tête. Cette adaptation physique faciliterait le repérage de la mère par ses petits lors de déplacements dans la jungle.

Le dos des oreilles du tigre est noir avec une tache blanche au centre.

Les oreilles noire et blanche d’un tigre

Marek Rybar, Shutterstock.com

Les loups (Canis lupus) vivent en meute pour avoir plus de succès à la chasse et pour se protéger les uns les autres. Il s’agit d’une adaptation comportementale.

Des loups qui hurlent sur une roche

Des loups

Alexander Sviridov, Shutterstock.com
Les adaptations physiques et comportementales

Les adaptations physiques et comportementales

La reproduction

Pour assurer la survie des espèces, tout vivant a la capacité de se reproduire et d’engendrer d’autres êtres vivants qui lui sont semblables.

Il existe plusieurs mécanismes de reproduction chez les différents règnes du vivant.

Les pommes contiennent les graines nécessaires pour la reproduction du pommier (Malus domestica).

Des pommes dans un pommier

Des pommes

MVolodymyr, Shutterstock.com

Le lion (Panthera leo) est un animal vivipare, c’est-à-dire que l’embryon du lionceau s’est développé dans le corps de sa mère.

Une lionne tient son lionceau par le cou dans sa gueule.

Une lionne et son lionceau

Maggy Meyer, Shutterstock.com

Les vivants

Les organismes vivants sont classés sous les cinq règnes suivants.

Les monères

Lactobacillus acidophilus est une bactérie probiotique faisant partie du règne des monères.

Illustration 3D de bactéries probiotiques

Représentation de bactéries probiotiques

Kateryna Kon, Shutterstock.com

Les protistes

Phacus pleuronectes est une espèce d'euglènes faisant partie du règne des protistes.

Des euglènes observées au microscope

Des euglènes observées au microscope

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Les champignons

La levure de boulanger (Saccharomyces cerevisiae) est une espèce du règne des champignons.

Représentation de levures de boulanger

Représentation de levures de boulanger

Kateryna Kon, Shutterstock.com

Les animaux

La vache (Bos taurus taurus) est une espèce du règne des animaux.

Une vache Highland et son veau

Une vache Highland et son veau

Zbyszko, Shutterstock.com

Les végétaux

Le hêtre (Fagus sylvatica) est une espèce du règne des végétaux.

Un hêtre mature dans une forêt

Un hêtre

Gabriele Rohde, Shutterstock.com

En savoir plus

La majorité des organismes du règne des champignons vivent dans le sol et dans la matière organique en décomposition.

Les chapeaux et les tiges que l’on observe à la surface et qu’on appelle couramment champignon sont en réalité des sporophores. Ils servent à la reproduction des champignons un peu comme le font les fleurs et les fruits pour les végétaux.

Certains sporophores sont comestibles et d’autres sont toxiques, voire mortels.

Les sporophores de champignons d’hiver sur un bout de bois

Les sporophores de champignons d’hiver

Jaroslav Machacek, Shutterstock.com

Les non-vivants

La matière non vivante ne répond pas à une ou plusieurs caractéristiques du vivant.

L’air et les gaz de l’atmosphère ne sont pas vivants.

Un ciel bleu avec quelques nuages

Le ciel et les nuages

Kay Cee Lens and Footages, Shutterstock.com

L’énergie thermique et rayonnante d’un feu n’est pas vivante.

Des flammes sur un fond noir

Un feu

Artikom jumpamoon, Shutterstock.com

Le sol, les roches et le relief de la lithosphère ne sont pas vivants.

Un paysage rocheux

Un paysage rocheux

Lucky-photographer, Shutterstock.com

L’hydrosphère n’est pas vivante.

 

 

Eau de mer éclairée par le soleil

L'eau

Snorre Roberg, Shutterstock.com

Le plastique n’est pas vivant.

 

 

Des pailles en plastique

Des pailles en plastique

Tae PY15MU, Shutterstock.com

Les objets techniques comme une montre et un téléphone intelligent ne sont pas vivants.

 

Une montre et un téléphone intelligent

Une montre et un téléphone intelligent

My Ocean Production, Shutterstock.com

En savoir plus

Un virus n’est pas considéré comme un être vivant.

En effet, il semble avoir certaines caractéristiques des cellules, comme un génome, des protéines et une membrane.

Toutefois, le virus n’effectue aucune activité métabolique telle que la respiration et la nutrition, il n’utilise pas d’énergie et il ne peut se reproduire seul ou encore avec un autre virus.

Puisqu’il ne répond pas à plusieurs caractéristiques du vivant, un virus n’est pas considéré comme un vivant.

Représentation du virus du VPH sous forme de boule texturée

Représentation du virus du papillome humain (VPH)

Adao, Shutterstock.com