Adaptation scolaire : ajustement d’un enseignement, d’un matériel didactique ou d’un environnement scolaire aux besoins d’élèves qui présentent des caractéristiques ou des besoins particuliers. Aussi utilisé pour définir les services offerts aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA).
Classe spécialisée : regroupement d’élèves qui, à la suite de l’évaluation des capacités et des besoins, peuvent bénéficier de services éducatifs spécifiques et adaptés. Ainsi, selon les recommandations du plan d’intervention, ces élèves sont regroupés au sein de classes spécialisées dans une école ordinaire ou reçoivent des services particuliers.
Difficultés d’apprentissage : obstacles à l’apprentissage qui sont temporaires et qui sont en lien avec ce que la personne peut vivre (des conditions socioaffectives difficiles, un deuil, de l’anxiété, des difficultés économiques, etc.).
Douance : combinaison d’aptitudes nettement au-dessus de la moyenne qui peut se manifester par des aptitudes intellectuelles générales, mais aussi par des aptitudes dans divers domaines (domaine académique particulier, créativité, leadership, arts, sports). Souvent, elle vient accompagnée avec des difficultés comme l’anxiété et la démotivation. Elle requiert une programmation plus élaborée et mieux adaptée aux capacités intellectuelles de l’élève.
Dyscalculie : trouble touchant des élèves ayant une compréhension faible ou limitée des activités de dénombrement. Ces élèves présentent des difficultés d’apprentissage des nombres et du calcul, par exemple dans la mémorisation des tables d’addition et de multiplication.
Dysgraphie : difficulté persistante de la planification ou de la réalisation graphique des lettres, c’est-à-dire de la calligraphie.
Dyslexie : trouble spécifique de l’apprentissage dont l’origine n’a rien à voir avec l’intelligence. En effet, Albert Einstein était dyslexique! Elle est caractérisée par des difficultés dans la reconnaissance des mots ainsi que par une orthographe limitée. La dyslexie n’est pas une maladie, mais un trouble d’identification des mots écrits qui rend plus difficile la maîtrise de la lecture, de l’écriture (voir dysorthographie), de l’orthographe et de certaines aptitudes arithmétiques (voir dyscalculie).
Dysorthographie : trouble spécifique d’apprentissage de l’orthographe qui peut se manifester sans trouble apparent de la lecture. Elle se caractérise par des difficultés importantes à produire les mots écrits avec exactitude.
Trouble développemental du langage : trouble qui affecte la communication verbale, aussi appelé dysphasie. Tout comme les autres troubles « dys », il n’a rien à voir avec l’intelligence. Causé par une dysfonction cérébrale, il pose essentiellement certains problèmes au niveau de l’expression et de la compréhension orale. Cependant, il peut aussi toucher d’autres fonctions qui ne sont pas liées directement au langage comme : la planification, l’organisation, la motricité fine et globale, l’attention, etc.
Trouble développemental de la coordination : trouble neurodéveloppemental qui affecte la capacité à planifier, à organiser et à automatiser les gestes moteurs pour réaliser une action ou une activité. Il est également connu sous le nom de dyspraxie. Malgré tous ses efforts et sa bonne volonté, l’enfant éprouve donc beaucoup de difficulté à :
- distinguer la gauche et la droite,
- ternir adéquatement son crayon,
- tracer des lettres,
- avoir une calligraphie lisible,
- maintenir son équilibre,
- assembler des blocs,
- faire un casse-tête,
- avoir une bonne intonation ou rythme dans la production des sons des syllabes,
- etc.
EHDAA : sigle utilisé pour désigner les élèves handicapés et les élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage.
Plan d’intervention (PI) : planification d’actions coordonnées qui ont pour objectif d’aider l’élève en difficulté ou en situation de handicap qui a besoin d’interventions adaptées pour progresser de façon optimale vers la réussite.
TDA/H (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité) : trouble neurologique qui est lié à des anomalies de développement et de fonctionnement du cerveau. Les personnes souffrant d’un TDAH ont des difficultés d’attention et/ou d’impulsivité et d’hyperactivité qui affectent différentes sphères de leur vie (sociale, scolaire et professionnelle). Il n’y a pas de lien entre le TDAH et l’intelligence de la personne.
Troubles d’apprentissage (TA): troubles neuropsychologiques du développement qui ont un effet constant et très important sur la capacité d’acquérir et d’utiliser des habiletés dans un contexte scolaire. Ces troubles ne sont en aucun cas liés à un manque d’intelligence, à la paresse ou à un mauvais enseignement. Les apprenants qui ont un TA sont plus susceptibles de rencontrer certains défis tels que :
Trouble du comportement (TC) : une action ou ensemble d’actions qui sont jugées problématiques parce qu’elles s’écartent des normes sociales, culturelles ou développementales. Ces actions sont souvent nocives pour la personne ou son environnement.
Un trouble grave du comportement (TGC), quant à lui, est un geste qui met en danger la personne, les autres ou l’environnement. Cela empêche souvent la personne de créer des liens sociaux.
Trouble obsessionnel compulsif (TOC) : la personne atteinte se sent envahie par des pensées incontrôlées et répétitives, qui lui traversent l’esprit malgré son désir ou sa volonté. La personne est incapable de cesser d’avoir ces pensées, même si elle sait le plus souvent qu’elles n’ont pas de sens. Ces pensées deviennent alors des obsessions. Elle peut aussi avoir des compulsions. Elle se sent alors obligée de répéter certaines actions pour chasser l’obsession de son esprit ou pour faire diminuer son anxiété.
Trouble oppositionnel avec ou sans provocation (TOP) : le jeune présentant un trouble de l’opposition aura tendance à :
- contester,
- refuser de suivre les consignes,
- faire des crises,
- provoquer,
- adopter un comportement vengeur,
- etc.
Trouble du spectre de l’autisme (TSA) : ensemble de symptômes qui se caractérisent notamment par des dysfonctionnements dans les interactions sociales, la communication, les comportements et les activités. Ces symptômes varient d’une personne à l’autre. Ils peuvent être plus ou moins présents et même évoluer au fil du temps. Chaque personne autiste est donc différente. L’utilisation du mot « spectre » permet d’intégrer toute la diversité des troubles et de signifier l’évolution possible de personne au sein de ce spectre.